Petite Hybride sans défences

_ Mère Animage Panthère (d'où moi)
_ Vrai Père Vampire inconnu au bataillon
_ Père Vampire, Cruel (d'où ma mère qui fricote avec un autre)
_Père ramène Fille et la vide de son sang devant Mère et moi
_ Moi trouve Fille jolie, peur des conséquence mais transforme Fille
_ Père tue mère
_ Moi tue père
_ Moi cherche Vrai Père.

                                                                Avant ma naissance...


        Elle était jeune et belle. Ses parents étaient encore un peu de la vieille école. Ils souhaitaient qu’elle soit mariée à un comte. Le comte Von Strassbower décida de rencontrer celle dont on ventait tant les mérites. C’était un Vampire et il comptait bien avoir une descendance mais aucune femme ne lui avait assez plut pour les garder. Le jour de leur rencontre le Comte fut très surpris par la splendeur de cette fille. Lui était encore plutôt jeune et beau, étant donné qu’il ne vieillissait plus. Quand il apprit le prénom de la femme qui se tenait devant lui, il sut que c’était elle qui lui donnerait des enfants aussi beaux que lui. Un fois le mariage célébré, les jeunes mariés décidèrent de partir de la ville natale de la jeune épouse. Le comte était fort content qu’elle ne soit jamais sortie de chez elle, il put aisément l’emmener dans un lieu truffé de Vampires sans qu’elle n’en sache rien.

        La seule qu’il n’avait pas prévu c’est qu’en partant dans un coin aussi excentré de toute vie connu à sa belle, ses pouvoirs allaient se manifester plus que de coutume. Elle se mit à parler aux animaux, ce qui pour elle était tout à fait normal, et un soir, assez tôt dans la soirée en vérité, quelques mois après leur mariage, elle rentra nue comme un vers et toute confuse. Le comte commençait à en avoir marre de son comportement étrange et aussi de ne pas pouvoir profiter de son corps comme il le désirait. Aussi quand il l’a vit comme cela, il se jeta sur elle et lui fit l’amour comme jamais il ne l’avait encore fait à aucune de ses femmes, et cela bien sûr sans que la jeune femme ne comprenne se qui lui arrive. Une fois complètement vidé, il s’endormit sur place. La pauvre femme était totalement bouleversée. Elle s’était imaginait des tas de fois cette scène mais jamais comme cela. Elle se sentait souillée.

        Au plus profond désespoir, elle sortie de chez elle pour trouver un confort ailleurs et pour pouvoir pleurer toutes les larmes de son corps ans craindre de réveiller son mari. Elle marcha un peu au hasard dans la forêt en maudissant tous les Dieux et son homme. Au bout d’un moment, il commença à faire sombre et elle n’en pouvait plus de marcher. La jeune femme se trouva un arbre assez large pour s’y adosser et rester là un moment. Tout à sa peine et à ses pleures, elle n’entendit pas que quelqu’un approchait. La personne s’accroupie devant elle et lui posa une main sur le bras. La jeune femme sursauta et tenta de reculer vainement contre l’arbre. Elle était face à un homme. Elle ne savait pas quoi faire, il n’avait pas l’air méchant mais plutôt inquiet. Il se redressa et s’excusa de lui avoir fait peur. Ne sachant toujours que faire, elle se remit à pleurer. Pensant que c’était de sa faute, il l’a prit dans ses bras et la rassure. Une fois calmée, elle s’excusa à son tour. Se rendant compte qu’ils s’excusaient à tour de rôle, ils explosèrent de rire. Après que leur fou rire soit passé, la jeune femme plongea ses yeux bleus dans les yeux bruns du jeune homme et lui dit :

_ Je m’appelle Harmonie. Je suis désolée de vous avoir fait perdre votre temps… J’ai quelques petits soucis chez moi, mais je ne vais pas vous embêter avec ça.

_ Et moi je me prénomme Maximilian. Ne vous inquiétez pas Harmonie, vous ne m’avez pas fait perdre mon temps. J’ai beaucoup de temps à perdre… Et si cela vous fait du bien de parler, alors parlez.

_ Merci bien Maximilian mais je ne suis pas certaine que... que...

        Elle ne put terminer sa phrase, les larmes lui obstruaient la gorge. Harmonie ne pouvait plus parler et par faiblesse, elle se cacha le visage dans ses mains.

_ Oh non vous n'allez pas vous remettre à pleurer. Je vais finir par croire que c'est de ma faute. Allez, venez avec moi. Je vais vous faire un thé qui vous redonnera le sourire.

        Il l’a prit dans ses bras et l’amena dans sa maison. Elle fut émerveillée par la beauté simple de la demeure. Ça lui changeait du petit château dans lequel elle vivait avec le comte. Il grouillait de serviteurs qui étaient prêt à assouvir le moindre de ses désirs même les plus farfelus. Ici, il n’y avait pas tout cela. Les effets personnels du jeune homme s’étalaient un peu partout. Il l’a fit asseoir sur un fauteuil bien confortable. Comme il le lui avait dit, il lui servit un thé. Il était bon, il sentait la lavande et la camomille.

_ Alors maintenant que vous êtes au chaud et que vous avez un bon thé entre vos mains, vous allez peut-être pouvoir me dire ce que vous n’aviez pas put me livrer tout à l’heure.

_ Je ne suis pas certaine de pouvoir assouvir votre désir… Je devrais être la fille la plus heureuse du monde… mais ce n’est pas le cas…

_ Pour quelles raisons dites-vous cela ? Et ce n’est pas un désir, c’est plus pour vous aider mais si vous ne voulez pas de cette aide eh bien soit ! Nous pouvons parler d’autres choses… Par exemple où habitez-vous pour pleurer en pleine forêt ? N’auriez-vous pas put le faire dans votre demeure ?

_ Ce n’est pas ma demeure. Je ne m’y sens pas chez moi. Il y a trop de gens qui y rôdent… Ils ne servent à rien appart faire le ménage e tout le château et nous faire à manger ! Je ne fais rien de mes journées !

_ Dois-je comprendre que vous êtes la femme du comte Von Strassbower ?

_ Euh… Oui pourquoi cela vous gêne–t-il ?

_ Euh.. C’est-à-dire que votre cher et tendre nous a réuni pour nous prévenir que le premier de nous qui vous toucherait, il serait mort.

_ Euh… Je ne suis pas certaine de vous suivre là…

_ Ok alors je vois que vous ne connaissez pas bien votre mari.

_ Je ne l’ai pas choisit ! Je ne suis même pas sûre de l’aimer. Mes parents sont de la vielle école et ils tenaient tellement à ce que je me maris avec quelqu’un d’important. Quand le comte est venu pour me voir, ils étaient si heureux que je n’ai pas voulu leur déplaire.

_ Ah donc je ne pas que vous sachiez réellement qui il est…

_ Il a une face caché ?

_ Euh on va dire cela comme ça, si vous ne voulez pas connaitre son identité. Mais sachez que c’est peut-être la dernière fois que vous me voyez vivant…

_ Et pour quelles raisons ? Comment connaissez-vous mon mari d’abord ?

_ On va dire que je le connais depuis longtemps. Assez pour savoir qu’il nous fait le même sermon tous les quinze ans.

_ Tous les quinze ans ? Mais ce n’est pas possible ! Il n’est pas centenaire !

_ Détrompez-vous ma chère. Votre mari a plus de mille ans…

_ Quoi ? Mais arrêtez de vus moquer de moi ! Comment mon mari peut-il être aussi vieux ? Et vous, vous allez me dire que vous avez trente mille ans !

_ Non non, je suis plus jeune. Je n’ai que trente ans.

_ Alors comment savez-vous que tous les quinze ans il passe ?

_ Il y a quinze ans, il l’a fait et quand ma mère était enceinte de moi également. Quand il est passé mon père m’a conseillé de me méfier de lui et de respecter ce qu’il nous dit.

_ Mais où sont les autre femmes dans ces qu’à là ?!

_ Morte. Elles ne passent pas les trois ans avec lui.

_ Mais c’est horrible ce que vous me dites ! Je ne veux pas mourir !

_ Votre seule chance de survie c’est de lui faire un enfant.

_ Quoi ? Mais… Non je ne peux pas ! Il ne me plaît pas ! Et il m’a violé cette nuit ! Du point de vue légal non mais du mien si.

_ Nous y voilà. C’est pour cette raison que vous pleuriez tout à l’heure.

_ Euh oui… Vous êtes content ? Vous avez réussi à me faire parler !

_ Content non, mais ça ne vous a pas fait du bien de le dire ?

_ Je ne sais pas… C’est la première fois depuis des mois que je parle à quelqu’un. La plupart du temps je parle aux animaux. J’ai même eu un problème aujourd’hui… Je me suis retrouvée transformer en panthère… Je n’ai pas comprit comment j’ai réussi.

_ Une Animage… Intéressant… Venez avec moi je vais vous montrer quelque chose…

_ Une quoi ? Pourquoi ? Pourquoi devrais-je vous suivre ?

_ Faites moi confiance. Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous manger… Quoique vous n’avez pas l’aire d’avoir un mauvais goût… Il ne vous a encore pas marquer c’est pour cela.

_ Me marquer ? Mais de quoi vous parlez ? Et comment cela, je n’ai pas l’air d’avoir mauvais goût ?

_ Que de questions Harmonie. Vous n’avez pas encore comprit ce que nous sommes ?

_ Euh non… Il y a un message caché dans ce que vous me racontez depuis tout à l’heure ?

_ Nous sommes des Vampires ! Des montres qui se nourrissent de sang pour survire.

_ Qu… Quoi ? Et vous m’avez fait venir chez vous pour boire mon sang ?! Et les autres femmes de mon mari sont mortes vidée de leur sang aussi ?

_ Non non je ne peux pas. Si je vous mordais, il le saurait et le tuerait. Et oui il a tué les autres filles parce qu’elles ne lui donnaient pas d’enfants assez digne de lui.

_ Quoi ? Mais c’est atroce ce que vous racontez : Arrêtez avec toutes ces horreurs s’il vous plaît ! Je ne veux pas donner la vie à un enfant pour qu’il soit persécuté !

_ C’est pour cela que je vous ai demandé de me suivre.

_ Ok je vous suis à condition que vous arrêtiez de me parler de cela.

_ Pas de soucis ! Vous allez vous amuser.

_ Comment pourrais-je m’amuser sachant que je suis entourée de Vampires ?

_ Vous allez tester vos pouvoirs !

_ Mes quoi ? Depuis quand j’ai des pouvoirs ?

_ Ah parce que pour vous parler aux animaux et se transformer en l’un d’entre eux c’est naturel ?

_ Euh ma mère se transformait toujours en chat quand j’étais triste Et on parlait tous avec les animaux. Moi moins que les autres mais jamais je n’avais réussi à me transformer jusqu’à aujourd’hui.

_ Ah ouais bah on va faire un petit cours d’histoire en vitesse grand V alors. Dans ce monde, que vous n’avez pas l’air de connaitre il y a plusieurs races. Chaque race a des pouvoirs qui lui son propres. Exemple les Vampires peuvent hypnotiser les gens, contrôler le sang et les ombres. Vous, Animage, vous pouvez parler aux animaux, vous transformer en celui qui était présent à votre naissance et vous contrôlez la nature également. Bref je vais vous aider à les contrôler. Maintenant venez !

_ Mais combien y a-t-il de races en tout ?

_ Trop ! Je ne les connais pas toutes mais un jour si.

_ Fort bien. Maintenant nous pouvons y aller. J’ai très envie d’essayer de me retransformer en panthère. Mais… Euh… J’ai juste un problème…

_ Oui ? Quel est-il ?

_ Euh… comment dire… Quand je me transforme après je n’ai plus de vêtements…

_ Eh bien nous ne travaillerons pas ce pouvoir maintenant sauf si vous voulez bien vous montrer nue devant moi.

_ Je ne vous connais pas depuis longtemps alors non ! Et ça me rappel trop un mauvais souvenir…. Mais j’y pense… Depuis quand suis-je ici ?

_ Je pense que cela doit faire une heure… il était déjà tard quand je vous ai trouvé et là le soleil n’est pas prêt de se lever.
_ Bien allons-y.

        Il emmena Harmonie dans un champ de blé et lui demanda de s’asseoir dedans. Une fois les fesses par terre, il lui fit fermer les yeux et ressentir tout ce qui l’entourait. Au bout d’un moment, elle s’allongea pour mieux percevoir la vie et ce qui en faisait la surface. Elle se mit à pense à une motte de terre qui viendrait lui surélever la tête et à force d’y penser elle l’a sentie. Surprise elle poussa un petit cri et se redressa immédiatement. Une motte de terre était belle et bien apparue. Maximilian l’a félicita et lui demanda de l’agrandir pour qu’il puisse y poser sa tête également. La jeune femme s’allongea de nouveau et comme la fois précédente elle, elle se mit à penser à une plus grande motte. D’un coup celle qu’elle avait sous la tête bougea et quand elle senti le jeune homme se coucher à ses côtés, elle sût qu’elle avait de nouveau réussi mais elle n’ouvrit pas les yeux pour autant. Harmonie se rendit compte, que pour une fois depuis qu’elle était mariée au comte, elle se sentait bien, là où elle devait être. La jeune femme sentait sur elle le regard de son compagnon. Tout à coup une bouffée de chaleur monta en elle, et, de gène, elle se redressa, les joues en feu.

_ Bien maintenant qu’elles sont là faites les disparaître, dit Maximilian en se relevant à son tour tout en la fixant. Plus vous vous entraînerez, moins de temps vous mettrez pour contrôler la nature. Vous pouvez vous servir des branches des arbres comme armes et pleins d’autres choses encore.

_ Pourquoi aurai-je besoin d’une arme ? Je ne risque rien d’après ce que vous m’avez dit avec l’avertissement de mon mari ?!

_ Au contraire ! En lançant cet avertissement de ne pas vous toucher cela vous rend désirable.

_ Désirable ? Mais pour quelles raisons ? Vous ne devriez pas plutôt avoir peur de me croiser et de déplaire au comte ?

_ Oh là non. Si on peut gâcher la vie de votre mari comme il nous la gâche, même si cela signifie que nous allons mourir, nous serions contents !

_ En quoi il vous gâche la vie ? J’ai du mal à croire ce que vous me racontez !

_ Je le comprends bien. Je vais vous montrer quelque chose.

        Il se leva avec grâce et parti si vite qu’Harmonie ne le vit pas courir et revenir vers elle.

_ Vous voyez se lièvre ? Je vais lui demander de courir vers vous et de se coucher sur vos jambes.

        Aussitôt dit aussitôt fait. Le lièvre fit exactement ce qu’il lui a demandé. La jeune femme était à la fois émerveillée et apeurée.

_ Est-ce que mon mari peut faire pareil ?

_ Et bien pire. Si je me coupe, je peux juste faire un couteaux qui me permettra de couper de la viande, lui peut faire une épée double lames et à deux mains, en soit les armes de barbares et tout ça juste avec son sang.

_ Mais c’est terrible ! Je ne veux pas y retourner ! Je ne veux pas mourir maintenant, je suis trop jeune et je ne veux pas non plus lui donner un enfant !

        Sentant la crise d’hystérie monter en sa compagne, Maximilian la prit dans ses bras et se mit à la bercer en la rassurant, lui promettant qu’elle pourrait revenir le voir quand elle le souhaiterait, qu’il l’aiderait à utiliser ses pouvoirs.

        Une fois qu’elle fut calmée, elle resta encore un moment dans les bras du jeune homme. Elle était trop bien au creux de son épaule protectrice. Malheureusement il allait bientôt falloir qu’elle parte, et comme l’avait dit Maximilian, son mari risquerait de sentir qu’elle avait vu quelqu’un d’autre. Sauf si…

_ Pensez-vous que si je me baigne votre odeur partira ?

_ Seulement si vous allez vous baigner dans un étang ou un endroit où il y a de la vase. Si vous prenez un bain chez moi ou chez vous, vous allez sentir bon mais vos habits ou vos cheveux seront encore imprégnés de mon odeur, alors que dans la vase vous risquez d’en ramener avec vous. Vous serez certaine de ne plus porter mon odeur.

_ Très bien. Au fond de notre parc il y a un petit étang. Il me suffira de faire tomber quelque chose dedans et d’aller le rechercher pour prouver mes dires.

_ Oui c’est une bonne idée. Venez plus vite on met votre plan à exécution moins cela paraîtra louche.

        Ils se relevèrent et retournèrent vers la forêt de manière à retrouver le chemin du manoir. Même si Maximilian connaissait le chemin par cœur, il ne voulait pas qu’elle parte rapidement. Il savait très bien qu’elle reviendrait vite le voir, il voulait cependant la garder le plus longtemps possible pour lui seul. Le jeune homme n’en était encore pas certain mais il pensait que l’amour venait de frapper son cœur. Celle fille était tout simplement un ange. Sans qu’ils ne s’en rendent compte, ils étaient dans les bras l’un de l’autre, Harmonie avait même posait sa tête au creux de l’épaule de Maximilian, de dos on aurait pu croire qu’ils formaient un couple. Soit c’était elle qui était petite soit c’était lui qui était trop grand mais elle n’atteignait pas son cou.

        Au bout d’un moment, ils tombèrent presque par hasard sur le manoir du comte. Ils se mirent rapidement en quête d’un objet qui pourrait tomber dans l’eau sans que cela ne fasse trop suspect. Maximilian se rendit compte qu’Harmonie jouait toujours avec sa bague de fiançailles, c’est là que lui est venu l’idée de faire tomber la bague dans l’eau et de prétexter qu’elle voulait attraper un nénuphar mais que sa bague soit tombée dans ce mouvement et qu’elle avait dû se mettre à l’eau pour la récupérer. Ils projetèrent aussi de mettre le comte au pied du mur. Ils préparèrent un plan pour qu’il se trahisse et de ce fait qu’Harmonie soit réellement sûre de ce que Maximilian lui avait dit, même si elle ne doutait pas de la véracité de ses propos.

        C’est un peu écœurée que la jeune femme se plongea dans la marre. Une fois qu’elle se fut bien mouillée, elle ressortie plus vite qu’elle n’y était entrée. Puis levant la tête yeux vers Maximilian, qu’elle avait envie de prendre dans ses bras, elle lui dit :

_ Merci beaucoup pour ce fabuleux moment. Je crois que c’est le plus beau depuis mon mariage. Encore merci.

        Elle ne lui laissa pas le temps de lui répondre parce qu’elle savait qu’elle n’arriverait pas à partir. Une fois chez elle, elle sonna une servante et lui somma de lui faire couler un bain rapidement. Elles s’y prirent à trois pour préparer le bain, elles étaient contentes de pouvoir faire quelque chose, elles se sentaient utiles pour une fois, et une resta pour tenir compagnie à la jeune femme pendant l’attente. Harmonie lui expliqua qu’elle n’avait pas réussi à s’endormir et qu’elle avait voulut se promener à la belle étoile, c’est là qu’au fond du parc elle avait vu l’étang et qu’elle avait voulue y pendre un nénuphar tout près du bord mais que sa bague était tombée dans l’eau et que c’était pour cette raison qu’elle était si sale et mouillée. La servante lui montra sa sollicitude en posant une main sur son épaule. Après son bain, elle se dirigea vers la chambre à coucher et quand Harmonie vit son mari dans leur lit, elle ne pu se résoudre à y dormir. Heureusement il y avait un lit sur le bord de la fenêtre. Elle s’y installa et s’endormit rapidement.

        Elle se réveilla à la bonne heure. Le comte n’était pas encore levé, elle pu donc reprendre un bain et être prête pour son mari. Quand celui-ci la rejoignit à la table du petit déjeuné, il la questionna sur l’affreuse odeur. Comme elle l’avait dit la veille à la servante, elle lui raconta son épopée dans le bassin au fond du jardin et elle fit signe à la servante de témoigner en sa faveur. Pensant qu’elle était trop ignorante pour lui mentir, il ne chercha pas à fouiller dans sa tête, une chance pour elle. Harmonie lui précisa que si elle n’arrivait pas à trouver le sommeil c’était parce qu’elle ne faisait rien de ses journées, le comte l’autorisa donc à sortir mais ne devait pas aller au-delà du parc. Faisant une moue malheureuse, il accepta de se promener avec elle en dehors du parc. Elle avait obtenue ce qu’elle voulait. La jeune femme allait pouvoir lui montrer quelques tours qu’elle avait apprit, juste pour s’amuser un peu et elle allait essayer de l’amener à ce qu’il lui avoue sa vraie nature. De plus elle avait prévu de croiser Maximilian qui pourrait voir enfin de près le comte et pouvoir évaluer l’étendue de son pouvoir. Il allait également essayer de le mettre mal à l’aise.

        Un oiseau se posa tout près d’Harmonie. C’était le signal que le plan était en marche. Elle s’arrêta et tendit le bras vers celui-ci qui n’hésita pas une seconde à s’y percher tout en piaillant de plaisir. Elle lui parla pendant quelques instants puis l’oiseau s’envola vers Maximilian pour le prévenir qu’elle était proche. Le comte était abasourdit par la conversation que sa femme venait de tenir, il s’inquiétait de sa santé mentale. Il ne voulait absolument pas que sa descendance soie internée ou traitée de folle. Le chemin qu’ils empruntèrent ensuite était tout cabossé et la jeune femme avait prévu de remettre le sol bien plat. Elle tira sur la manche de son compagnon pour qu’il s’arrête et elle se mit assise en tailleur, les mains posées les paumes sur le sol. Fermant les yeux, elle se mit à penser très fort à une route lisse. Son mari allait commencer à s’impatienter et en avait marre de son cinéma, quand un trou juste à côté de son pied se referma, puis tous les petits trous furent bouchés à leur tour. Le comte était complètement paniqué devant cet étrange phénomène. C’est à ce moment que Maximilian arriva et se mit dans la même position qu’Harmonie pour lui prêter main forte, et tout cela sans prononcer un seul mot. De plus avec ses talents, il arrivait à lire dans les pensées des gens en les touchant mais il voyait tout sous forme d’image, son don n’état pas encore très évolué. Il posa donc sa main sur celle de la jeune femme pour voir à quel chemin elle pensait puis se mit à penser au même. Mais une image s’intercala, elle fut très rapide mais assez nette pour la voir. L’image était vive et elle reflétait les sentiments d’Harmonie et les sien. Ils étaient en accord mais il ne savait pas comment lui faire comprendre qu’il éprouvait les mêmes sentiments. Pour l’instant il devait se concentrer sur le chemin s’il ne voulait pas qu’elle se vide de toute son énergie. Les plus grands trous se bouchèrent rapidement grâce à Maximilian. Une fois leur travail terminé, Harmonie était un peu, en sueur et la fatigue parcourait tous ses muscles comme si elle avait courut une grande distance sans s’arrêter. Ils s’aidèrent mutuellement pour se relever. Maintenant le comte était énervé de voir qu’un petit vampire touchait sa femme, il la lui arracha des bras et elle faillit tomber à terre.

_ Non mais vous n'allez pas bien ?! Il ne faisait rien de mal ! Pourquoi avez-vous fait cela ? Ce jeune homme m'aidait uniquement à me relever. D'ailleurs merci pour votre coup de main. Sans vous je n'y serais jamais arrivé si vite. Je n'ai pas encore l'habitude d'utiliser ce pouvoir.

_ Va t-en sale rat ! N’as-tu pas comprit ce que j’ai dit à propos de MA femme. Le premier de vous qui y touche, je le tue. Vu comme tu es, je pense que tu n’es encore qu’un jeunot qui ne me connait pas. Ici c’est moi le plus âgé de tous. Alors on me respecte et on respecte ma propriété !

_ Votre propriété ???? Je ne suis pas à vous !!! Comment avez-vous le culot de parler ainsi ? Vous n’avez pas l’air plus vieux que lui !

_ Laissez ma chère. Votre mari, si j’ai bien comprit, est effectivement beaucoup plus vieux que moi. Et pour l’aide ce n’était rien. Depuis le temps que je souhaitais refaire cette route mais je n’en avais pas le courage. Votre contrôle de la nature est plus puissant que le mien cependant. De quelle race êtes-vous pour en avoir un comme celui-ci ?

_ Comment cela à quelle race elle appartient ? Mêlez-vous de ce qui vous regarde ! Elle n’a pas de race !! Il n’y a que les Vampires et les Humains en ce monde !!

_ Détrompez-vous cher mari !, dit Harmonie d’un ton cynique. Ma famille et moi nous appartenons à la race des Animages. Je n’ai pas encore tous les pouvoirs bien développés, sauf celui qui me sert à parler aux animaux. Il est très utile et est le plus utilisé chez moi. Les autres pouvoirs nous devons les découvrir nous-mêmes et seulement à ce moment là les Anciens nous aident à les contrôler. Moi je n’aurais malheureusement pas cette chance. Mais vous parliez des Vampires ? Chez nous ce ne sont que des légendes…

_ Eh bien non Femme ! Je suis un vampire vieux de plus d’un siècle ! Et lui là, c’est un jeune vampire qui ne doit pas avoir plus de trente années de vies et je ne me trompe que rarement !

_ Des Vampires ??? Je ne vous crois pas !! Pourquoi suis-je toujours en vie alors ???

_ Pour me donner des descendants bien sûr !!

_ C’est pour cela que vous m’avez violé la dernière fois !!!! Vous êtes un monstre !!!! Et dire que mes parents m’ont laissés à vous en pensant bien faire !!!

_ Stop !! Tait-toi maintenant !!! On rentre immédiatement ! Et toi tu as de la chance qu’elle soit là et que je ne veux pas la traumatiser, sinon tu serais mort depuis longtemps. Mais ne t’inquiètes pas, ton geste ne restera pas impuni !!

        La colère grandie dans tout le corps d’harmonie. S’en était trop pour elle. La jeune femme ne pouvait plus supporter l’épée de Damoclès qui pointée au dessus de la tête de Maximilian. Quand il avait posé sa main sur la sienne, elle avait été quelque peu déconcentrée et avait laissé échapper une image d’eux s’embrassant. Elle avait tellement envie que ça se produise. Elle ne pouvait pas laisser le comte faire le moindre mal à son futur amant. Ceci fut assez suffisant pour qu’elle se transforme en panthère. La transformation se fit rapidement. L’instinct animal de la panthère fut de protéger Maximilian tout en agressant son mari. Celui-ci ne comprit rien de ce qui se passait. Ce fut Maximilian qui calma la jeune femme pour lui éviter la mort.

_ Je crois Monsieur que votre femme a quelques petits soucis pour contrôler sa partie animale.

_ Ne me parle pas petite vermine !! Que lui as-tu fait ?!!! Dit le moi et peut-être que tu auras la vie sauve.

        Un feulement de rage fit reculer le comte. Il n’avait pas encore envie de mourir et surtout pas de se laisser tuer par sa femme. Maximilian s’accroupit près d’Harmonie et lui posa une main rassurante sur le dos puis s’adressa à son ennemi :

_ Je ne lui ai rien fais. Si elle est comme cela ce n’est pas de ma faute mais de la votre. Elle vous avez pourtant dit que c’est une Animage. Il n’y a pas que les Vampires qui existent comme vous semblez le penser. Il y a plein d’autres races encore. Nous ne sommes que les représentants d’une seule race parmi tant d’autres dont les Animages. Ils ont la faculté de parler aux animaux, de se transformer en l’un d’eux mais seulement un animal, et ils peuvent contrôler la nature. Et je crois que votre femme à bien comprit le fonctionnement de ses pouvoirs. Il faut juste qu’elle arrive à les contrôler. Ce qui n’a apparemment pas l’air le cas avec ce pouvoir-ci. C’est l’un des plus durs, il faut réussir à dompter sa partie animale, et cela prend plus ou moins de temps, tout dépend de l’animal. Et là ça me semble mal parti, très mal parti. Surtout si elle n’a jamais eu les bases des Anciens de sa race…

_ Comment sais-tu tout ça ?

        Maximilian s’apprêtait à lui répondre mais il lui coupa la parole :

_ Réflexion faite, je m’en fiche. Bon toi la panthère qui me sert de femme vient ici tout de suite on rentre. Tu auras le droit à une bonne correction pour m’avoir tenu tête. Tu voulais savoir pourquoi tu n’étais pas encore morte ? Eh bien tu vas le savoir rapidement !!

        Harmonie n’avait pas l’air d’accord avec les projets de son mari. Elle lui sauta sur les mollets et se fit un plaisir d’y rentrer ses crocs. Malgré la présence de Maximilian, elle n’avait pas réussi à retenir sa panthère. Quand celle-ci eu presque sorti le muscle du comte elle s’arrêta enfin et partie à toute vitesse loin de lui. Maximilian ne voulant pas mourir ni abandonner Harmonie, il parti à sa suite laissant le comte avec son mollet complètement mort.

        Maximilian trouva Harmonie devant chez lui, bien sagement couchée, la tête dans ses pattes, sur le pas de sa porte. Elle l’attendait et quand elle l’entendit arriver, elle releva juste sa tête. Elle était magnifique. Toute noire. Il croisa ses yeux jaunes et leurs deux cœurs se mirent à battre plus fort. Elle n’osait pas se transformer devant lui. Même si il faisait battre son cœur. La jeune femme se méfiait des hommes depuis son viole même si elle savait qu’il ne lui ferait aucun mal. C’était plus fort qu’elle. Comprenant ce qu’elle pensait, le jeune homme ouvrit la porte et lui fit signe de le suivre. Il l’emmena dans sa salle de bain et lui dit d’attendre là, qu’il allait lui ramener de quoi s’habiller. Elle lui fit un semblant de sourire, qui ressemblait plus à une grimace qu’à un sourire.

        Maximilian revint rapidement avec des vêtements lui appartenant. Quand il eu refermé la porte de la pièce, Harmonie put enfin enlever son enveloppe de fourrure. Elle aimait bien la sensation de lui procurer son état de panthère. Le seul inconvénient était de perdre ses vêtements à chaque transformation incontrôlée. Elle s’habilla rapidement pour retrouver au plus vite son futur amant. Elle ne savait pas trop ce qui allait se passer. Elle avait très envie d’être dans ses bras. Il lui fallait un réconfort. Si Harmonie n’avait pas eu le reflexe de fuir après avec mordu son mari, elle serait probablement morte à cette heure.

        Quand elle sortie de la salle de bain, elle ne savait pas vraiment où aller pour trouver Maximilian. Mais ce fut lui qui la trouva le premier. Il avait entendu la porte de la salle d’eau s’ouvrir et c’était alors précipiter pour voir sa belle. Sans réfléchir les deux jeune gens se jetèrent dans les bras l’un de l’autre. Harmonie trouva refuge dans l’épaule réconfortante de Maximilian et lui enfuit son visage dans les cheveux d’Harmonie. Celle-ci se mit à pleurer à chaude larmes. Ce qui venait de se passer lui avait fait très peur et en même temps elle était contente d’elle, elle avait remporté une bataille sur son mari. Elle avait su lui résister. Maintenant dans les bras de Maximilian, elle laissait aller ce trop plein d’émotions. Elle avait encore et toujours cette envie de l’embrasser. Harmonie souhaitait tellement être aimé de lui.

        Il l’a prit dans ses bras et l’emmena dans son salon et se mit dans le canapé. Elle releva sa tête pour contempler son visage. Du bout des doigts, il essuya ses larmes. De sa main sur le visage de sa compagne, le Vampire l’avança doucement vers le sien. Elle n’opposa aucune résistance. Ils s’embrassèrent passionnément. Jamais ils n’avaient ressenti cela pour qui que ce soit. Cet instant fut magique pour les deux jeunes gens. Maximilian se renversa sur le dos, sur le canapé.

        A suivre