Université ? Quelle université ?! [PV Elysabeth Demonio]

Musique

Un seul coup de pied suffit à la porte pour s'ouvrir. Et je suis bien content pour elle sinon j'aurais du passer mon bras à travers et l'arracher de mes propres mains. Son sang aurait coulé le long de son bois et j'en aurais été ravis ! Mais...Qu'est-ce que je raconte ? Attendez...où suis-je ? J...je ne suis pas chez le médecin ? Et puis...Pourquoi je voulais aller chez le médecin ? Je ne me rappelle plus. Ma tête me fait horriblement mal. Je ne sais pas pourquoi...d'habitude ma peau est assez résistante pour détruire un mur avec cette dite tête...Mais bon sang ! Pourquoi me fait-elle si mal. Je dirige ma main vers ma tempe, enfin je voulais. Dès que je vois le sang qui avait séché dessus, un flash vient m'ébranlé, m'empêcher totalement de toucher ma tête. D'où sort-il ? Je n'ai pourtant tué personne depuis que je suis sortit de mon village. Mais bien sûr ! Je suis là pour aller chez le médecin parce que je ne me suis pas fait soigné depuis...Ah ma tête ! Bordel ! je disais que je ne suis pas toujours guérit de...Mes..Blessures...

Mer*e ! Je me suis évanouie ! Au milieu d'une foutue université ! Un endroit où on apprend en plus ! C'est quand cette sal*perie ! il faut toujours que je me retrouve dans un endroit qui n'a aucun sens avec ce que je cherche. Mais pourtant...Je me sens mieux. J'ai beau ne pas avoir encore ouvert les yeux, à rester immobile, ma blessure à l'épaule va mieux, ma tête ne me fait plus mal et je ne sens pas les croûtes secs de sang sur mon corps. Aurais-je quand même été soigné ? Qui a été prit d'une assez grande folie pour toucher quelqu'un d'aussi peu blessé et pourtant aussi grandement tâché ? C'est juste de la folie, je n'aurais jamais touché quelqu'un comme ça, personnellement. Je sais que le meurtre et comme ma famille, mais si je vois un mec ensanglanté tomber devant ma porte, je lui plante mon épée directement à travers le corps. Ce serait d'une irresponsabilité, encore quelque chose qui me représente, hallucinante de laisser en vie un pareil mec. Et pourtant je suis en vie, lavé de la tête aux pieds et...Non...Me dites pas que...J'ai de nouveaux vêtements ?!

Rien que cette pensée me fait bondir de mon état de faux coma à un état de rage incroyablement puissante. J'ai envie de tuer quelqu'un sur le coup ! Qui a osé touché à mes affaire ?! Cette question est aussi inutile que le Pape parce que dans tout les cas le fautifs va mourir dans d'atroce souffrance ! Attends...C'est mes affaires que je vois sur la table de nuit, à côté de mon lit. Je me suis énervé pour rien, mais c'était justifié ! Bon, je devrais m'habillé. Le pauvre short m'arrivant aux genoux, je ne suis pas trop habillé. Bien que ce ne soit pas un problème pour moi. Mais je ne peux pas me battre comme ça, et dieu seul sait le nombre de personne détestant un type comme moi. Non seulement démon, mais de la pure souche, cruel sanguinaire avide de sang et pervers. Je suis sur qu'un paquet de bénef' (Bénéfique dans mon langage) veulent ma peau. Pas personnellement, mais me voyant dans la rue ils me sauteront dessus.

Qu'importe, je dois me dépêcher de partir. Pantéra m'attend à la sortie, je le sais. On est comme lié tout les deux. Alors je fais valser la couverture et me lève, prenant ma veste. J'ai à peine le temps de passer un seul bras à travers que j'entends un bruit. Un bruit de casse. Je ne sais pas ce que c'est, mais je ne vais pas laisser quelqu'un me barrer la route. Je repose le vêtement, comme un morceau de chiffon, sur la table et m'avance lentement vers la porte de l'infirmerie. Je ne sais pas si ça vient de dehors où des autres chambres, mais je fais gaffe. Poing serré, je guette la porte. La personne qui est là n'a pas intérêt à être ici pour me causer du tord. Sinon je lui brise les os un par un.

J'étais souvent dans la Grande Université car je m'y sentais bien. De plus je la connais par coeur et c'est le seul endroit que je peux fréquenter sans avoir spécialement peur que quelqu'un fasse irruption pour me tuer. Au même moment un bruit sourd se fit entendre. Il y eu des bruits de pas. Je sentais l'odeur du sang. *Il faut que je me contrôle !* Il eu des bruits de pas, puis..... BOUM!!

-Han !! Qu'est ce que c'était ?! Viens Vitany on va voir.
*-Mais tu es folle !! Et si c'est un tueur ? Ça peut être un piège tu sais ?*
-Rho ! Tout de suite tu vois le mal. Allez viens s'il te plait ? Et puis si ça ce trouve c'est un beau jeune homme hihi !
*-Bon okay....Mais je t'aurais prévenu !*


On se dirigée vers l'entrée pour voir la personne inconnu.Une fois arrivée je vit un homme allongée par terre et du sang coulais de son épaule. Il faut le soigner le pauvre. Oh ! Il avais sabre et un genre de poing américain.

*-Tu as peut être raison Vitany....Après tout il peut être un tueur....Mais avoue qu'il est plutot beau gosse hein ?*
*Oui j'ai surement raison ! Allons nous en avant que tu le vide de son sang! Et il est pas si beau que ça !*
*-S'en aller ! Tu es folle il faut le soigner ! Allez lèche le sur ses blessures pour le guérir s'il te plait ...*
*-Rho ! Tu m’énerve !*

Vitany lécha le jeune homme, à contre coeur mais elle le fit quand même. Sa blessure disparu. Il fallait aussi que je change ses vêtements pour les laver. J'avais l'habitude de changer les gens. Enfin, le plus souvent c'était ma grand mère que je changeais. C'est pareil là. Je commençais à enlever ses armes, son pantalon et son tee-shirt puis je lui remit juste un short. J'ai réussi à convaincre Vitany de porter l'homme jusqu'à la première chambre.
Une demi-heure plus tard ses vêtements étaient propres. Je les lui déposa sur la table de chevet de sa chambre.
Je jouais avec ma lionne en attendant que l'homme mystérieux dormais. Je m'amusais à lui lancer une balle, mais je n'ai pas contrôler ma force et la fameuse balle a atterrit sur un vase. Un gros bruit de casse résonna dans la pièce. Le garçon fit son apparition derrière la porte. Il n'avais pas l'air très content. Mais, je me redressa quand même pour le saluer.

-Oh bonjour ! Vous êtes enfin réveillé. Comment allez-vous ?

Je ne me demande absolument pas ce que je fais là parce que je le sais très bien. Je suis venu ici, même si je ne savais pas ce que je faisais. Mais je me demande bien pourquoi je suis complètement guérit ! Enfin, pas complètement mais pourquoi je suis...Pas couvert de sang ! Tout simplement. Je m'attendais à me retrouver comme j'étais avant de tomber dans les pommes, et voilà que je suis complètement, disons sec. Ça me perturbe un peu. Mais je dois penser à autre chose. Comme a ce que je vais bien pouvoir faire quand je serais enfin de retour en ville. Peut-être vais-je commencer à semer le chaos partout où je passe. A moins que je me trouve un but précis à atteindre. Mais qu'est-ce que cela pourrait être ? Aucune idée. Pour le moment, je dois me contenter de mes affaires propres, mes blessures soignés et mes armes de nouveaux en ma possession. Bien que je ne suis pas aller les chercher. Non, j'étais plus intrigué par ce bruit de casse. Et je pense de plus en plus qu'il ne vient pas de la salle où je suis, et heureusement pour celui ou celle qui a fait ce bruit. Alors avant d'ouvrir la porte, je retourne vers la pile de vêtements pour me les mettre.

Une fois que ma veste fut sur mes épaules, mon pantalon sur mes jambes, mon épée à ma ceinture et les fils barbelé sur mes poings, je me décide enfin à ouvrir la porte. Et, même si cela parait anodin, il faut préciser que je ne donne pas un coup de pied pour qu'elle parte valdinguer contre un mur, ou un coup de poing pour que celui-ci la traverse de part en part. Je tourne seulement la poignée, comme quelqu'un de normal. Je sors de la salle, et je regarde autour de moi rapidement. Mais mon regard n'a pas le temps de se poser sur la femme qui m'adresse la parole pour me saluer. Se soucier de mon état ? Est-ce nécessaire ? Ma tête penchée vers la gauche, je pousse un fin soupire avant de hocher la tête. Je reste muet, mais j'accepte de répondre à sa question juste parce que je trouve cela bizarre qu'elle me demande cela. Encore plus si c'est elle qui m'a amené ici. Pourquoi rester en plus ? Tout ce sang n'est-il pas une raison suffisante pour fuir ? Ce serait d'une lâcheté sans pareil, mais au moins ça sauvera la vie. Elle a prit un risque en restant ici et je crois que je ne vais pas la plaquer violemment contre le mur pour soutirer les informations dont j'ai besoin.

Mais avant d'ouvrir la bouche, mon regard se pose sur elle, la regardant de haut en bas. Je dois bien avouer que c'est une belle femme, une très belle. Je n'en ai aucun doute. Et pour cela il faut vraiment que j'y crois. Ses longs cheveux bruns, décorés d'une fleur. Ainsi que sa longue robe, cela me ferait oublier ma rage de naissance. Manque de bol je ne suis pas du genre à perdre ma méchanceté aussi facilement. Et pour mieux y croire, je fronce les sourcils en la regardant.

Tu peux m'dire où je suis ?

Je ne la vouvoie pas. Parce que je n'en vois pas l'utilité. Ce n'est pas parce que je la trouve belle que je vais commencer à être polie. Je soupire à nouveau et, alors que je détourne la tête, j'aperçoit la bête avec elle. Un félin, un tigre sûrement. Ça me fait penser que mon familier m'attend toujours dehors. Et c'est pour cela que je joins mes doigts à ma bouche et je siffle. Dans un vacarme de meuble et d'objet qui s'effondre ainsi que quelques cris de surprise, Pantéra vint rapidement à moi. Génial, au moins je l'ai pas fais attendre. Maintenant qu'elle est là, je vais pouvoir me concentrer sur cette femme. Mais je n'ai pas besoin d'attendre sa réponse pour enchaîner, quitte à lui couper la parole. Ce n'est pas le plus important.

Comment ce fait-il que le sang ai disparu de sur mes vêtements ?

J'ai monopolisé la discussion ? Mais pas du tout. J'ai juste posé les questions dont je trouvais et je trouve toujours l'utilité de les avoir poser. D'ailleurs elle me répond assez vite. Et sa voix ne trahis pas son visage. Je dois bien avouer que je ne m'attendais pas à entendre une voix comme celle-ci, bien que ce soit une femme dans son genre qui la sorte. Non, ce n'est pas n'importe quelle voix. On dirait qu'elle a été faite exclusivement pour elle. Aussi belle que tout le reste. Mais je m'égare !? Va falloir que je change un peu de sujet de pensée ! Je viens à peine de me lever du lit, je suis peut-être un peu chamboulé, mais ce n'est pas pour cette raison que je dois perdre mon envie de meurtre. Bon, pour le moment il n'est pas très là, mais il reviendra à un moment ou un autre, j'en suis sûr ! Il a pas le droit de me laisser d'ailleurs, c’est là seule chose qui me reste de mon enfance. Même les souvenirs de ce délicieux village c'est effacé de ma mémoire. Juste une fureur innocente. Je ne vois même pas ce que j'ai à la garder précieusement. Contre qui puis-je être autant sanguinaire ? Je n'en sais rien. Mais je dois garder ce sentiment bien confortablement. Il est la seule chose qui contrôle mon coeur de démon. C'est ma plus puissante arme et c'est grâce à cette rage que je dois avancer. Et rien ne dois entraver cette force.

Alors que j'étais perdu dans mes pensée, ressassant les explications ci-dessus, Pantéra me griffe le mollet. Mais pas comme un chat grifferait son maître pour le réveiller ou parce qu'il lui a jeté de l'eau. Plutôt comme un fauve grifferait une proie faible pour s'amuser. Je secoue ma tête et soupire, lui rendant un coup de pied assez léger. Le choc résonna un moment, mais ce ne fut pas trop grave. Ce n'est pas un combat entre nous deux, juste un moyen de communiquer. J'ai beau être agressif et méchant, je sais parler. Pantéra elle n'a jamais daigné parler avec moi, que ce soit par penser ou si elle possédait un pouvoir quelconque, ce qui n'est pas le cas. Etant tout deux des brutes sanguinaire de nature, nous nous parlons comme cela. Et lorsqu'elle veut combattre, elle se jette sans demander dans la bataille. Et le coup qu'elle m'a donné auparavant était non seulement pour me faire retomber sur terre, mais aussi pour me prévenir qu'elle était jalouse. Jalouse de quoi ? Que je sois plus intéressé à la jeune femme devant moi qu'à elle ? Pourtant que l'ai appelé. Les animaux, je ne vois pas comment on peut les comprendre.

De toute façon, j'ai le droit de m'intéresser à qui je veux. Et ce n'est pas avec une panthère que je vais faire ma vie. Heu....Avec personne d'autre d'ailleurs ! Je suis un solitaire ! J'ai toujours été seul ! Les seules compagnies qui sont resté avec moi assez longtemps pour que je les connaissent sont Pantéra et les sept pêchés capitaux. Le reste n'est que broutille. D'ailleurs, mon nom aussi l'est. Alors pourquoi est-ce important de le préciser ? Bon, je sais qu'elle m'a répondu, qu'elle m'a dit que j'étais à la Grande Université et que c'était elle qui s'était occupé de mon état, mais ce n'est pas une raison pour que...Attends...C'est elle qui a lavé mes vêtements ?! Ce qui veut dire logiquement que c'est elle qui s'est soucier de mon état. Alors je me donne le droit de détourner sa question pour poser la mienne.

C'est toi qui m'a amené ici ? Alors que j'étais blessé ? Et comme je ne comprenais toujours pas pourquoi elle avait fait cela, je baissais d'un ton en prononçant : Pourquoi ?

L'homme me fixais bizarrement comme si il était figé. Ses questions étaient non seulement absurde mais en plus de ça elles étaient posées avec une telle impolitesse ! Il ne me connait pas et il se permet de me tutoyer ! Et pourquoi était il aussi froid dans ses paroles ? Il faut absolument que je fasse plus ample connaissance avec cette personne. Son animal venait de lui mettre un coup de griffe au mollet. Le coup de pied que venait de lui rendre l'inconnu, me cloua au sol. Quel brute ! Vitany recula d'un pas, visiblement choquée elle aussi. Si c'est leur façon de jouer elle est stupide. Enfin... c'est mon avis. Je repensais à ce que Vitany m'avait dit. Peut être qu'elle avait raison. Peut être était il un tueur. Est ce que je devais m'en aller ou bien continuer à lui parler ? Au pis zut ! A dix ans j'allais me promener toute seule dans les bois alors qu'ils étaient infestés de bête sauvage. Oui. Depuis toujours je suis une grande folle. Une amoureuse du danger. Mon seul véritable amour. Le danger. Ah. D'un coté j'étais heureuse de retrouver un peu de danger, ça faisais longtemps que je n'avais pas vécu quelque chose comme ça. Mais d'un autre coté, ce danger me terrifiais. Il était pas comme les autres. Il était représenté par un homme attirant à la voix grave et ensorcelante. Il me reposa encore une question. Bien entendu, il me tutoyais, il était froid et sa question était absurde. De plus il répondais pas à la mienne. *Okay. Je sens qu'il va m'agacer*Il me posais ses questions avec une telle méchanceté que je ne voulais absolument pas y répondre. Une seconde s'écoula avant qu'il ne me demande "pourquoi" sur un ton plus bas que le précédant. Je ne vais pas me laisser faire cette fois.

-Bon écoutez mon cher, de un, je vais vous demander de me vouvoyer. Ce n'est pas parce que vous êtes séduisant et fort que vous avez tous les droits !

C'est vrai quoi on a pas élevé les cochons ensemble! Vitany me regardais avec fierté. Ca lui plaisait quand je me "rebellais"

-Deuxièmement, je crois vous avoir posé une question et il serais aimable de votre part de me répondre. Sachez que je ne répondrais à aucune de vos questions tant que vous n'aurez pas répondu à la mienne.

Après avoir dit ce que je pensais, je reprit la balle pour la lancer à Vitany qui était apparemment heureuse que je m'occupe d'elle à nouveau.

Apparemment, ce qui se passa avec Pantéra ne fut pas vraiment apprécier par la jeune femme devant moi et sa bestiole. Je sais bien que c'est pas le moyen le plus intelligent pour se parler, mais c'est le notre. Et si elle a quelque chose à dire sur cela, qu'elle le dise et je lui arracherait une par une ses douces cordes vocales. Rien qu'à leur réaction, ma bête regarde le félin devant lui d'un air de défit, grognant. Mais un grognement si fin qu'il était presque inexistant. Je l'entends à peine. Mais je lui pose le pied sur sa cuirasse pour lui montrer que j'aimerais qu'elle se taise. Non, pas que j'aimerais, mais qu'elle doit se taire plutôt ! Ce qu'il fait, mais en me lançant un regard noir. Je sourit. Mais pas n'importe lequel. Un sourire digne de moi, le sourire que j'ai nommé, le sourire de fou. Et Pantéra se couche rapidement sur le sol, faisant écrasé son armure tellement fort qu'elle réduit le carrelage en morceaux. J'attends avec impatience sa réponse, et ce n'est pas cette bête qui va m'en empêcher. Même si c'est sûrement la seule personne que je risque de respecter, ce n'est pas une raison pour qu'elle fasse la loi. De toute façon, j'espère que la magnifique femme devant moi me donnera une réponse qui me conviendra, sinon je sens que je vais m'énerver. J'étais déjà pas loin de défoncer les murs un par un quand je me suis levé. Bref, mieux vaudrait pour elle qu'elle ne revendique pas ses droits de paroles sinon je sens que je vais pas résister à la tentation de froncer les sourcils, vraiment méchamment.

Et malheureusement, qu'est-ce que sa mélodieuse voix me donne ? Un avertissement comme quoi je ne dois pas la tutoyer ? C'est quoi cette fille ? Elle croit peut-être que je vais vouvoyer le premier inconnu que je vois passer ? Non, et puis même si c'est elle qui m'a fait venir ici, ce n'est pas une raison pour me parler sur ce ton. Mais avant que je puisse faire quoique ce soit, elle renchérit d'un coup en me parlant de sa question. Alors comme ça elle ne veut plus répondre à mes questions par la méthode "gentille" ? Très bien. Au départ je me disais que je n'allais pas faire de grabuge pour le moment. Mais un grognement de Pantéra comme pour me dire "Tu ne vas pas te laisser faire quand même ?!" puis aussi un coup de griffe pour m'assurer de ce qu'elle pensait, "Tu as une réputation démoniaque à tenir ! Comment veux-tu que les gens baissent le regard si tu te laisse parler sur ce ton ?" Elle me mord ensuite le mollet, légèrement pour sûrement me dire "Et puis même si elle sait se battre et qu'elle a un jolie minois, te laisse pas marcher dessus !". Et je compte bien suivre les conseils de mon familier. Elle a toujours eu raison.

Alors mon bras vient s'écraser sur le premier mur venu, pas loin d'elle, ni de moi d'ailleurs. Je rapproche ensuite mon visage pour bien montrer mes traits énervés. La plupart du temps c'est quand les gens voient cela qu'ils se décident à fermer leur gu*ule de chien. Mais même si mon visage et déchiré par un rictus de colère, ce sourire, sourire de fou, est toujours là. Il ne me lâche pas. Je suis presque nez à nez, au sens propre du terme, avec elle. Et je commence enfin ma réponse.

Sache, ma "chère" que je n'accepterais pas que tu me parle sur ce ton. Ici c'est moi qui fait la loi, retient le car quand tout le monde le sauras, tu seras sûrement la première à passer à l’échafaud si tu me parle comme ça plus longtemps.

Et comme je sens qu'elle va répondre un truc encore plus vexant et j'aimerais mieux éviter de lui mettre un coup de poing, mon bras s'accroche à son cou, mon coude dans le mur, grâce à ma "peau de pierre" et ma main de l'autre côté également. Et c'est à ce moment là que je découvre avec mon avant bras la douceur de sa peau. Mais je ne dois pas me laisser distraire.

Je ne voudrais pas t’abîmer aussi vite...Alors tâche de ne pas m'énerver.

Je ne pense pas y avoir été un peu fort. Parce que, même si je suis loin d'être stupide, je ne suis du genre à regretter les actions que j'ai faites. Et celle-là en particulier car en posant mon bras contre son cou, j'ai pu toucher sa peau d'une douceur incroyable. Je crois que la mienne ne pourra jamais être comme ça. Peut-être parce que je suis un homme, mais peut-être parce que je suis trop brute. Et j'aime ça de toute façon ! Et d'un seul regard, Pantéra me fait comprendre qu'elle avait raison, et cela se confirme ensuite avec la façon dont elle me parle ensuite. Je pousse un soupire et enlève mon bras doucement. Elle a raison d'un sens, elle aurait pu me laisser agoniser. Et sur le coup ça aurait été moi le plus embêté dans tout cela, peut-être parce que je serais mort, mais surtout parce que je serais toujours aussi sale et abîme. Je crois qu'en faite, je lui dois une fière chandelle. Pourtant, ma panthère n'a qu'à me pousser qu'une seule fois avec sa masse de métal pour que je comprenne tout de suite que je devrais pas avoir des pensées aussi faibles. Et je suis tout à fait d'accord avec elle alors je secoue la tête pour faire fuir ces pensées. Si elle ne m'aurait pas sauvé, ça aurait rien changé puisque j'aurais survécu. Oh ! Je suis un démon quand même ! Je peux tenir tête à toutes les injustices de la vie moi ! La mort ? Je la feinte tranquillement ! J'ai pas peur ! Oh ! Je suis un bonhomme ok ?

Je la regarde toujours, mon visage totalement neutre. Ce sourire que je sais tant afficher, disparu. Ses sourcils que je sais magnifiquement froncer, évanouis. Non, je la regarde d'un oeil qui n'a pas été souillé par le sang que j'ai fais coulé. Un oeil observateur. Un oeil...D'un seul coup de patte, Pantéra me fait revenir sur terre et je la pousse à mon tour d'un coup de pied, n'appréciant pas qu'elle me bouscule comme ça. Elle heurte le mur, et dès qu'elle revient à moi, une légère marque d'elle est resté dans le mur. Je secoue la tête. Juste en parlant avec cette magnifique jeune femme, mon animal et moi on vient de réduire le couloir en un champ de bataille. Ça me fait rire, intérieurement. Je ne payerais en tout cas pas les dégâts de ce qui s'est passé ici. Je n'ai qu'à dire que ce n'est pas moi. Et si on ne me croit pas, je leur met un pain en pleine tronche pour leur faire voir que je ne possède pas de force du tout, ironiquement bien sûr.

Bon, je m'égare, je dois rester concentrer. Alors que Pantéra se retourne vers la sortie, agitant sa queue contre ma jambe pour me montrer son envie de partir, je lui écrase pour lui faire comprendre que moi je veux rester. Elle sursaute et arrive à retirer son atout, grognant et finissant par disparaître dans l'ombre du couloir, allant sûrement dehors. Je soupire et, d'un seul coup de tête, je reviens à la femme qui a décidé apparemment de ne plus me vouvoyer, ce qui n'est pas un problème pour moi, mais surtout qui a décidé de ne plus m'énerver. Et cela c'est un bon dans mon estime. Bien qu'il n'y a pas beaucoup de gens dans cette dite estime. Je pose mes mains sur mes hanches et la regarde, puis son félin, puis elle encore. Elle a de beaux yeux, c'est incroyable. Je m'égare encore ! Bon, finalement je m'adresse de nouveau à elle, faisant un geste de la main pour lui dire, secrètement, que j'oublie ce qui vient de se passer. Une sorte de moulinet du poignet.

Bref, maintenant que nous avons fini de nous prendre la tête pour des broutilles, je crois que je vais suivre ma panthère et rentrer chez moi. Je ravale ma salive après avoir fait l'erreur de dire "chez moi". Bien que je vais vraiment y aller. Je vous laisse donc ici.

Je sais que ce n'est pas à mon habitude de laisser quelque chose que je veux absolument m'approprier gambader dans la nature, mais une femme ce n'est pas comme une épée, c'est humain. Et même si j'en ai réduit plus d'un des êtres en charpie, je ne pense pas que le fait de vouloir toucher à nouveau sa peau soit une bonne raison pour faire encore un massacre, qui attirera sûrement des personnes que je ne pourrais pas combattre cette fois-ci.

L'homme commença à se détendre un peu et enleva enfin son bras, ce qui me permit de respirer correctement à nouveau. Il me regardait comme si il était d'accord avec moi, jusqu'au moment où sa bête en armure le pousse pour le faire réagir. Ce qui fonctionna avec succès. L'inconnu changea de regard. Ce n'était plus "tu as raison " mais plutôt "j'aurais pu m'en sortir tout seul" .

Son regard était toujours porté sur moi, mais aussi bizarre que ça puisse paraître, il avait l'air de s'être adoucis. Son sourire de "je suis le plus fort" avait disparut et son froncement de sourcil qui habillait si bien son regard n'était plus là lui non plus. Son regard me mit mal à l'aise, Ce n'était plus "je vais te tuer" mais comme si il photographiais mon visage avec ses yeux. Il avait le regard plongé dans le mien. Je ne savais plus où regarder, je m'attardais donc sur son cou. Sa veine taper. Je me rappela de l'odeur qu'il avait au moment où il a fait irruption dans l'université. L'odeur du sang. Ça faisait combien de temps que je n'avais pas chassé ? Beaucoup trop longtemps si vous voulez mon avis. Oui, l'odeur de son sang. Jusqu'à maintenant je n'y avais pas prêté attention. J'avais une folle envie de planter mes crocs dans son cou, juste là sur sa veine ! Vitany ronronna pour me "réveiller". Elle avait bien fait, car si je m'aventurais à le mordre s'en était fini pour moi.

La grosse bête bleue griffa mon "dîner", ce qui ne lui plut guère. D'un coup de pied, il envoya voler son compagnon dans le mur. Elle revint près de l'homme et je pu constater qu'elle avais laisser une marque dans le mur. Ça ne faisais même pas deux heures que ces deux brutes étaient là et le lieu était pratiquement réduit en miette. Non mais quel manque de respect. Vitany me fit par de ses pensées. Elle avais faim et elle voulais partir avant qu'on ne se fasse attraper. Je voulais rester moi. Mais j'avais faim aussi et je préférais m'attaquer à un chevreuil plutôt que ce bel homme.

Le félin bleu regardais la sortie tout en tapant son ami avec la queue. Visiblement il voulais s'en aller aussi. L'homme lui marcha sur la queue. Je ne fut même pas surprise. La panthère se dégagea et courut vers la sortie.
L'homme mit ses mains sur ses hanches, et pour être honnête, je prit plaisir à le regarder. Son torse musclé, ses bras énormes puis son visage... Il nous regardais à tour de rôle Vitany et moi, pour enfin s’arrêter sur moi. Son regard toujours plongé dans le mien. Je baissais les yeux. Au moment où il commença à me parler, mon regard s porta de nouveau sur lui. Il entrain de me dire qu'il rentrais chez lui. Je ne sais pas exactement pourquoi, mais je voulais absolument savoir son prénom.

- Au risque de paraître agaçante et de t'énerver à nouveau, hum... Je pourrais savoir ton prénom ?

Mais en réfléchissant bien, il me sera inutile puisque je ne le reverrais peut être jamais.

- Non, en fait c'est inutile.... Bonne continuation....

Je claquais de la langue pour appeler ma belle, et on se dirigea vers une porte opposé à celle de la sortie. Je m’arrêta une seconde pour regarder le bel inconnu tout en me rappelant la chaleur de son corps lorsqu'il m'avais touché et ce regard bleu.... Bref.

Vitany et moi devions partir ainsi que l'homme et son compagnon. Sur des chemins opposés.

Je soupire et me retourne, allant en direction de la sortie, Pantéra m'attendant en se faisant les griffes sur le bois du mur. Je me dirige d'un pas lent vers elle, comme si je n'ai pas envie de partir. Mais qu'est-ce qui pourrais me retenir ? Ce n'est pas comme si je suis attaché à quelque chose ici. Est-ce que je me serais...Non ! Je suis un démon oh ! Je suis pas comme ça ok ! Moi je détruis ! Et comme pour m'en donner la certitude, que je ne deviens pas une lopette par exemple, je donne un coup de poing dans le mur. Mais alors que je retire mon poing démoniaque de la marque qu'il a laissé, la jeune femme avec laquelle j'avais discuté auparavant m'adresse à nouveau la parole. Je ne sais pas ce qui a dans ma poitrine, je ne connais pas ça. Serait-ce de l'espoir ? Mais de quoi ? Qu'elle me demande de rester ? N'importe quoi ! J'ai juste un peu mal au ventre ! Et puis de toute façon c'est pour me demander mon nom. Puis finalement elle se résigne et pense sûrement tout haut que cela ne servirait à rien. Tout à fait d'accord, si on ne se revoit peut-être plus, cela lui est inutile et c'est dangereux pour moi. Je dois éviter de me faire connaître, bien que je me laisse rapidement emporté par ma colère.

J'arrive enfin auprès de ma panthère qui me regarde alors avec un regard étrange. Un regard noir, ça j'ai l'habitude, mais c'est bien plus que cela. Comme si, en soutenant son regard comme je le fais si souvent, je devrais me sentir obliger de faire quelque chose. Je ne lui ai rien fait à celle-là, elle va pas commencer à me casser les noix ! Je sens que je vais réduire son armure en débris si elle continu à me harceler comme cela. Finalement, elle ne fait que hocher la tête. Dans une direction bien précise. Celle de la jeune femme, au fond du couloir, qui se dirige vers la porte opposée avec son félin. Je soupire et regarde à nouveau ma compagne, hochant un sourcil.

Et toi ? Tu vas rester ici ?

Elle hoche la tête et montre du bout de sa queue, par la fenêtre, la cantine. Là où beaucoup de personne mangent quand ils ne peuvent pas rentrer chez eux. Et je comprends tout de suite. Elle va passer le temps en mangeant leur réserve. C'est peut-être inutile vu son poids et sa taille, mais c'est méchant. Dans un sens, ça va obliger à racheter de la nourriture et ils perdront de l'argent. Argent que de toute façon j'aurais volé. Je sourit, à nouveau cet étirement de lèvres que je sais si bien faire et je me retourne, levant ma main au ciel comme pour acquiescer, l'autoriser à faire cela. Moi, comme elle me l'a conseillé, je marche, d'un pas plus pressé, vers la jeune femme qui essaye de m'échapper. C'est quand même bizarre que j'accepte si facilement de retourner près d'elle. D'habitude je n'en ai que faire de quitter une femme, que ce soit avant ou après ce que je pense. Pour moi, ce sont des objets. Mais je me demande bien si elle est différente des autres. Elle m'a tenue tête auparavant, bien que dès que je lui ai démontré que c'était inutile, elle a arrêté. Je verrais bien.

Mais que vais-je lui dire ? Que je ne sais pas se qui me prends et que je ne veux pas encore partir ? Ridicule. Que j'ai mal au ventre ? Stupide. Non, mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir raconter comme bobard pour qu'elle ne pense pas qu'elle a une quelconque influence sur mes actes. Bon sang ! C'est la première fois que je me pose autant de question ! A mon habitude j'arrive et soit je l'aurais bloqué contre le mur, soit je lui aurais mis mon poing en pleine figure. Alors pourquoi je cherche une approche familière ? Pourquoi pas arriver à elle et être méchant, comme je sais le faire ? Hein ? Suis-je devenu totalement stupide ? Bonne question. Mais le moment approche, et dès que je suis à portée, je pose ma main sur son épaule et, d'une voix plutôt suave, je susurre à son oreille :

Jack.

Je ne sais pas se qui m'a prit. A la base je devais partir, c'est ce que je m'étais fixé après avoir reçu les excuses de la femme qui m'avait auparavant soigné et remit sur pied. D'ailleurs, tant que je parle de ça, je n'ai aucun compte à régler avec elle, je ne lui dois rien ! Même si, dans certains cas, on pourrait croire qu'elle m'a sauvé la vie ou je ne sais quoi d'autre, c'est des conneries ! Je n'ai rien à devoir à cette beauté ! Bien que, finalement, ça ne me dérangerais pas dans un sens. Mais je suis un démon ! Et sûrement l'un des plus puissants ! (Enfin, c'est ce que je veux croire, je doute bien qu'il y a des gens plus fort que moi dans ce monde, mais je ne tarderais pas à les trouver, les éliminés et donc, devenir plus fort et plus puissant !). Déjà que j'ai la beauté avec moi. Bah oui, faut dire que je ne ressemble pas à tout ces démons qui traîne dans les rues le soir, moches et ridé, cherchant juste à tué tellement ils aiment ça. Oui je fais pareil, mais je sais quand il faut éviter de faire trop de grabuge. Il est vrai que réduire le couloir en un champ de bataille n'est pas le meilleur moyen de passer inaperçu, mais j'en ai rien à faire. Aucun humain, ou même autre, peut me surpasser en puissance ! Et si quelqu'un croit le contraire, qu'il vienne essayer, je l'attends de pieds fermes, mon épée et moi bien entendu.

Bon, revenons à notre magnifique femme qui ne se retourne même pas après que je lui ai chuchoter mon nom. Je suis légèrement vexé, et rien que ça peut me faire entrer dans une certaine rage pour préciser, mais je retiens l'envie de frapper le mur pour la réveillé, déjà que j'ai fais demi-tour, manquerais plus que j'ai fais ceci pour la menacer à nouveau. Et puis je crois que ça me gonfle au bout d'un moment d'être toujours celui qu'on fuit. Quoique...Non, en faite j'adore ça puisque je suis pratiquement libre ! C'est vrai ça, personne ne peut me dire quoi faire puisque je peux le tuer. Et je crois que c'est cette partie de la méchanceté qui me plaît le plus. Le fais de ne pas avoir de droits imposés, pas de devoirs, et surtout aucun ordre à recevoir. Je ne suis même pas obligé de demander, je n'ai qu'à prendre et frapper si on est pas content. Et je crois que c'est bien cela qui me plaît le plus. Si être maléfique impliquerait de grandes responsabilités, je serais neutre, ça c'est sur. Mais pour moi le mal est ma libération des chaînes de cette foutues société qui s'aggrave de guerre en guerre.

Mais ces pensées sont vite coupées par une sensation assez bizarre. Je ne sais pas ce que c'est, mais la jeune femme effleure mon ventre et je frissonne tout le long de mon corps. Et cela me donne une étrange sensation, sensation que je repousse avec autant de brutalité que j'ai repoussé le reste "d'humanité" qu'il y avait en moi avant. Mais je ne peux m'empêcher de lui rendre la pareil, et même en mieux de mon côté. Je ne peux pas m'empêcher de le faire, c'est inscrit dans mon instinct, un instinct assez étrange d'ailleurs. J'ai l'impression d'être programmé comme une bête, mais dans un corps apte à parler et, de temps en temps à réfléchir. Mais même en sachant cela, je ne peux m'empêcher de plaquer cette magnifique demoiselle contre la porte par laquelle elle serait partit si je ne m'étais pas retourné. Je me colle à elle, entrelaçant ma main à la sien, l'autre contre la porte, proche de son magnifique visage que je ne vais pas abîmer pour une fois.

Et je n'ai pas le droit à un prénom ..? Je suis obligé de t'appeler magnifique demoiselle jusqu'au restant de mes jours ?

Et mon sourire habituel revint encore une fois sur mon visage.

Ne rien dire n'était peut être pas la meilleure solution de ma part. C'est vrai quoi, il. a pas l'air commode comme garçon et à ma première impression, il obtient toujours ce qu'il veut.
Je voudrais bien parler mais l'odeur de son sang m'appelais de plus en plus. Si jamais il s'avisais à s'approcher encore un peu plus de moi, je ne sais pas si je pourrais me retenir de le mordre.

Vitany m'attendais pour aller chasser et elle, elle n'était pas du genre à se retenir de croquer sa proie. Je lui est donc demander de partir devant pour aller se nourrir. Elle s'était donc dirigée vers la fenêtre ouverte qui se située au mur adjacent à la porte.
Bref. J'espère juste que Jack ne s'énervera pas pour mon silence.

Quand j'ai éffleuré son torse il a paru choqué ou je ne sais quoi mais en tout cas il ne s'y attendais pas. Son regard me mettais de plus en plus mal à l'aise.
Je ne sais pas ce qui lui a prit, mais il m'a plaqué contre la porte par laquelle je devais m'enfuir. Son corps se colla au mien et je senti sa main prendre la mienne.

Je ne voulais pas lui faire de mal, mais j'avais soif et j'avais une envie folle de planter mdr crocs dans son cou. J'avais envie de le vider de son sang. Il me parlais de sa voix douce et "rassurante", mais j'entendais à peine ce qu'il me disais et d'après ce que j'avais compris, il voulais savoir comment je m'appelais. Alors d'une voix absente, pas d'un ton mielleux et séduisant que j'avais habituellement mais plutôt d'un ton maléfique, j'ai prononcé mon nom.

-Elysabeth.

Sa voix n'est pas la même que toute à l'heure. cette voix qui m'a obligé à faire demi-tour alors que je cherchais à partir. Mais cela m'importe peu, quoique c'est peut-être un détail important. Qu'importe, je suis le genre de mec qui en à rien faire de ce genre de chose ! Moi ce qui m'importe c'est le moment présent, et pour le moment je n'en ai rien à faire de son regard perdu sur je ne sais quoi ou sa voix qui change. La seule chose que je retiens c'est son nom qu'elle me donne finalement. Je pense que j'ai bien mérité de savoir son appellation. Je souris légèrement. Elysabeth hein ? Un prénom assez répandu à mon avis, mais c'est encore plus intriguant. Ça me donne envie de la connaître un peu plus, de voir si elle se démarque du lot. Et je pense bien que c'est le cas...
Je me demande si les personnes vont passer par là. C'est assez important, on pourrait se tromper sur noter sujet si quelqu'un nous voit. Et puis se serait dommage pour la personne qui fouinerais, bah oui, je devrais lui exploser la figure jusqu'à ce que sa cervelle tapisse les murs, faudrait pas qu'il y ait de témoins.
Mais ceci passer, je ne regrette pas du tout mon choix. J'avais le choix entre rester et partir, et je pensais que la seconde solution était la meilleure. J'ai du mal à l'avouer, à nouveau, mais j'ai eu tord.

Qu'importe pour le moment. Tout ce que je sais c'est que je ne vais pas la lâcher de si tôt, si elle voulait partir c'est pas de chance pour elle.
Mais je ne sais pas contrôler ma force, et sans le savoir nos corps font une si forte pression sur la porte qu'elle lâche finalement et s'ouvre brutalement. Je manque de tomber, et peut-être Elysabeth aussi, mais je me rattrape avec la poignée, la broyant presque au passage. Je rattrape tout de même la demoiselle, pour ne pas qu'elle tombe sur le sol. Je ne veux pas l'abîmer, ce serait dommage.
Mais disons que nous ne sommes pas vraiment tomber au bonne endroit, enfin j'aurais sûrement préféré tomber dans un grotte remplie de serpent ou une arène plutôt que d'arriver dans...Une salle de bain. Quoi ? Je n'ai pas peur de l'eau ! C'est juste qu'on tombe juste devant un lavabo, et au-dessus, à quelques centimètre, il y a un grand miroir. Tout en longueur, avec des bords en or, sûrement du toque. Malgré que je la vois, que je lui tiens la main, que je peux sentir sa peau sous la mienne, il manque un truc et cela me tracasse. J'ai beau regardé dans le miroir, je ne vois que mon reflet, pas le sien...

Il n'y a qu'une chose qui peut expliquer cela. Et dès que j'y pense, je lâche sa main, reculant légèrement avec la porte. Je n'arrive qu'à bafouiller quelques mots.

T...Tu es une...

Je n'arrive même pas à finir ma phrase tellement cela me semble impossible.

Jack était toujours contre moi, sa main toujours au creux de mon rein. Et moi, toujours une folle envie de le croquer. J'étais une novice dans ce domaine et je risquer de le tuer, bien entendu j'en avais aucune envie. Je lui aurais bien demandé de s'en aller mais je n'ai pas réussi à prononcer un seul mot. J'étais dans mes pensées tout en regardant sa carotide. Encore. Je senti mon visage changer d'apparence. Tout ce que j'espérais c'est qui ne s'en rende pas compte.

Je m'en étais pas rendu compte avant, mais son corps était de plus en plus collé au mien. Je nous sentais partir en arrière. La porte ne tiendrais pas longtemps. En effet, la porte s'est ouverte sous notre poids. Jack s'était retenu à la poignée. J'ai crut que j'allais m'étaler de tout mon long sur le sol mais Jack m'a rattrapé avant. Ouf ! Je lui aurais bien dit merci mais quand j'ai vu la pièce dans la quelle on était tombés j'étais un peu gêné. Et ouais, on a atterrit dans une salle de bain. Très classe soit dit en passant.

Il y avait une grande baignoire et derrière nous un grand miroir au-dessus d'un lavabo. La salle en elle même était plutôt grande. J'admirais énormément ce genre de salle de bain. J'eut un bref moment de réflexion. En regardant la salle de bain j'avais vu ce fameux miroir. Comment n'y ai je pas pensé avant ! Jack devait certainement se demander ce qui se passait ! Lui il avait un reflet dans ce miroir encadré avec du toque qui jouait le rôle de l'or. Mais moi mon reflet n'y était pas. Je me suis retournée et effectivement je ne vit que Jack. Il me lâcha la main et recula sur la porte. Il réussi à baffouiller quelques mots mais il ne finit pas sa phrase.
Il avait l'air perdu. J'aurais dut lui expliquer mais à quoi bon ? De toutes façon ce n'est pas sur qu'il me croit ... J'ai quand même décidé de tenter ma chance.

-Écoute ... Je suis une vampire mais ...

Je savais pas quoi lui dire de plus. J'ai donc laissé ma phrase en suspens dans l'espoir qu'il dise quelque chose. Mon regard se porta de nouveau sur son cou.

Un vampire hein ? Donc elle voulait mon sang non ? Je me sens un peu stupide maintenant. Je ne sais plus quoi faire. Il y a cinq seconde, je ne savais rien de sa race et je la collais à moi le plus possible, et maintenant je découvre que c'est une suceuse de sang et je n'ose même plus l'approcher. Je ne sais pas du tout quoi faire, et elle dévisage mon cou, encore ! Qu'est-ce que je dois faire ? Lui faire comprendre que je suis pas un steak en la faisant retourner de là où je viens, c'est-à-dire en enfer ? Ou bien je m'en fiche et je reprends là où on en était terminé ? Je ne sais pas, je suis un peu perdu.
Mais qu'est-ce que je suis en train de faire ? Je suis un démon. Je suis Jack Nemesis mer*e ! Je n'ai pas à hésiter ! En plus, nous sommes dans la salle de bain. Je dois prendre un décision avant qu'elle se rendre compte que j'hésite. J'aurais vraiment l'air stupide dans ce cas là. Alors je dois prendre une initiative, et la seule chose qui me passe par la tête c'est la chose que j'aurais jamais fais. Parce que c'est beaucoup trop généreux. Mais bon, je n'ai pas encore envie de quitter cette femme, beaucoup trop belle et attirante. Alors je ferme la porte d'un coup de pied et je la ferme à clé. Avec les mains hein, je ne suis pas un super ninja qui arrive à tourner une clé avec ses pieds !

Je soupire et je m'approche un peu d'elle, posant mes mains sur mes épaules. Je sers un peu, pour bien lui montrer que je ne ferais pas ça tout les jours, ou a chaque fois qu'on se rencontrera. Parce que oui, je compte bien garder un lien avec elle. Avoir laissé Pantéra pour juste un petit moment avec une femme magnifique, ce serait vraiment stupide. Autant aller voir une courtisane.
Bref, Je compte bien garde un lien avec elle, la retrouver quand je serais devenu plus fort et avec plus de classe. Alors j'avance, toujours les mains sur ses épaules, la collant au lavabo. Si elle ne voulait pas me suivre, elle n'aurait qu'à me faire lâcher et sortir de la salle de bain. Mais pas avant que je lui ai dis quelques petits trucs.

Alors, Elysabeth...Tu dois adorer le sang j'imagine..?

C'est une question rhétorique, je sais très bien qu'elle adore ça. C'est comme moi et le meurtre, on peut pas s'en passer. Si elle ne boit pas pendant un moment, elle doit entendre le sang l'appeler non ? Comment ça il y a que moi qui entend des trucs bizarres quand j'ai pas tué ? Mais c'est stupide ! Bref bref. Je la collais contre moi, son menton sur mon cou, souriant.

Je t'autorise à mordre. J'attends un moment, comme pour attendre qu'elle ouvre la bouche avant d'ajouter. A une condition ! Tu me devras un service, quelque ce soit.

Je souris, mes mains sur ses hanches. Je sais très bien que même si elle ne veut pas, elle devra accepter. Je ne pense pas qu'elle passerait à côté de quelqu'un qui lui offre son sang gratuitement. Enfin, gratuitement...Je veux dire sans qu'elle ait besoin de chasser. Maintenant, j'espère bien qu'elle va accepter...Et que ça ne fera pas trop mal !