Le début de ma vie de Vampire ! [Jack Nemesis]

Elle est dans le coin. Je la sens, je la sens tourner dans le coin. Je ne pense à rien d'autre qu'elle depuis qu'elle m'a échappé. Je sais qu'elle se trouve là. Je ne pourrais pas l'expliquer. Je sais tout simplement qu'elle se trouve ici, et elle doit penser a même chose de moi. Malgré le fait que je marche silencieusement, que mes poings sont entouré de mes chaines et que mon regard se balade un peu partout aux alentours, je suis sûr qu'elle sait que je suis là et que je suis prêt à en découdre. Mais elle continue à fuir. J'aime cette sensation. Le sentiment d'avoir le dessus. D'être le chasseur, d'avoir l'arme et de laisser ma proie s'agiter avant de lui couper la gorge d'un violent coup de sabre ! Ce sentiment, c'est l'excitation de la chasse ! Il n'y a que ça de vrai ! Le meurtre. Le courage n'a rien avoir, tuer est le seul sentiment qui à une place dans ce monde. Elle et moi l'avons comprit. Et maintenant, nous regardons lequel est capable de survivre le plus longtemps tout en continuant de s'amuser. Et je suis sûr à cent pour cent que c'est moi. J'ai toujours été le plus fort. Chaque personnes ayant voulu m'affronter pour quelconque raison y ont laissé la vie. Protéger sa femme, son gamin, me prouver sa puissance, m'arrêter pour génocide, crime contre l'humanité ou je ne sais encore quelle co**eries stupides ! Tous ces gens sont morts, bon ou mauvais combattant, tout simplement parce que le seul alcool qui me rend saoul est le sang. 

Un bruit. Rien qu'une caresse sur l'herbe la trahit. Mon regard se tourne immédiatement sur le côté. Vue ma belle...Tu n'as plus qu'à sortir. 
Pensant me prendre par surprise, elle bondit sur moi. Je m'en fiche que le Jardin n'est pas un endroit où combattre. Je n'en ai absolument rien à fou*re. Je m'entraîne où je veux. Que ce soit à la traque, à la tuerie ou à la luxure. Ce n'est pas parce que l'endroit à un nom étrange que je devrais me retenir. Sa gueule est grande ouverte et son cri ne me fait même pas trembler. Ses griffes sont tendues vers moi. Elles entrent dans mon épaule. Le seul sentiment que je ressens c'est de l'excitation. Mon poing vient se heurter au visage de la bête, l'envoyant directement au tapis. Mais elle se relève immédiatement, grognant de nouveau. J'agite ma main pour retirer les morceaux d'armures plantés dans mes phalanges. Mais tandis qu'elle me charge un nouveau, des bruits attire mon attention. Qu'est-ce que...

Je heurte violemment le sol. Pantéra grogne, tirant sa patte pour tenter de m'asséner un coup. Mais je le pars facilement et la fait voler d'un coup de pied dans le bide. Je lui ordonne d'arrêter. A contrecœur, elle le fait, se posant sur le ventre en me regardant, déterminé à terminer se combat. Je lui fais signe de ne pas bouger et je m'engouffre un peu plus dans le Jardin Éternel. Je prends un bon moment pour atteindre l'endroit où j'en entendu les bruits. Je découvre avec émerveillement un dragon. Magnifique créatures aussi ancienne que disparu ! Je suis émerveillé, pas parce que la bête est magnifique, mais parce que je n'ai pas encore eu l'occasion d'avoir du sang de dragon sur les mains. Je vais enfin pouvoir assouvir ce rêve de gamin. Enfin, j'aurais pu s'il n'était pas accompagné de deux filles. Remarque, je peux les tuer aussi. Mais la grande à l'air bien belle. Je ne sais pas, je réfléchis à ce que je vais faire. Tuer ? C'est ce qui va arriver de toute façon. J'ai jamais tué de dragon, et je veux voir ce que ça fait ! Mais quelqu'un ne me laisse pas se plaisir. 

Un grognement remonte derrière moi. Quatre pattes armés de griffes se plantent dans mon dos pour pouvoir sauter. Le prédateur qu'est Pantéra grogne, griffes tendues vers la bête mythique. Quelle stupide chasseresse elle fait ! J'allais abordé la femme qui est à côté ! Je dois l'empêcher de mordre le dragon. Je sors à mon tour de la végétation, courant aussi vite que je peux. Je saute sur la gueule du dragon pour prendre appuie et juste avant que ma panthère atteigne sa cible, je lui envoie mes phalanges en pleine gueule. Mes bras se resserrent sur elle et nous tombons plus loin en soulevant de la terre. Nous roulons pour nous éloigner du groupe. Quand je me retrouve assez loin, je lui tape l'épaule violemment. 

On attend ! Je sais que la patience ne nous caractérise pas, mais si on veut tuer ce dragon on doit d'abord s'occuper des filles ! Reste ici ! 


Je me relève alors, enfonçant mes mains dans mes poches. Je rejoins assez vite le groupe, la tête basse. J'ai juste un griffure assez profonde qui mon de mon cou pour grimper sur ma joue. Mais je m'en fiche, je ne ressens pas la douleur. C'est comme si on m'avait donné de l'alcool. Je m'arrête un peu plus loin du groupe, prenant mes distances pour montrer que je ne leur voulait (leur faire croire au moins) aucun mal. 

Hey ! Excuser ma stupide panthère. Son instinct l'a poussé à attaquer votre magnifique bête. 

Elle me regarde. Je sais qu'elle me regarde, je n'ai pas besoin de me retourner pour le comprendre. Son regard de prédateur et le coup de patte qu'elle m'adresse veut juste me dire : "T'aurais dû crier plus fort, on t'aurais pas entendu". Mon poing se sert lentement, mes sourcils se froncent. Ra ! J'aurais tellement voulu éviter de tuer ces gamines pour pouvoir goûter à un dragon brûlé au feu de bois. Bon, je suppose que je n'ai pas le choix. Je m'apprête à aller chercher mes chaînes pour les enrouler autours de mon poing, mais quand je les regarde, toutes les deux, je me dis que ce n'est pas une bonne idée. Non...Pourquoi leur ferais-je du mal ? Elles ne m'ont rien fait et j'arrive pour tuer une bête innocente et les filles qui l'accompagne ? Je ne chercherais pas mes chaînes, parce que je ne veux pas leur faire de mal...Nan je déconne ! Je remarque juste qu'elles sont déjà autour de mes poings. Maintenant que j'y pense, peut-être est-ce cela qu'il l'a mis sur la voie. Dommage, j'aurais pu vraiment m'amuser avec ce groupe. Mais comme toute bonne chose à une fin, la mienne n'a même pas pu commencer ! Je ne sais pas comment les avoir. Je tabasse la plus grande avec les poings et tranche la gorge de la gamine ? Ou le contraire pour être plus cruelle ? Et je laisse Pantéra attaquer le dragon. Ouais, je vais faire comme ça ! Mais je vais m'attaquer à la gamine en prem's, pour lui montrer que je n'ai aucune limite et qu'elle aurait mieux fait de me laisser le dragon tout seul. 

Mais je pose à peine un pied en avant que la plus grande est déjà sur moi. J'aurais presque dû lui coller mon poing sur le visage si elle n'aurait pas ajouté quelque chose. Moi ? Sentir bon ? De quoi elle parle ? De l'odeur du sang de mes victimes que je trimbale un peu partout ? Ouais, je suppose que c'est une bonne odeur. L'odeur de la mort, de l'agonie et de la souffrance ne sont pas mal non plus alors de ce point de vu. J'entends ma panthère grogner. Un seul regard vers elle et je la vois, crocs sortis. Suis-je en danger ? Sérieux ? Devant une paire de femme ? Je pourrais les transformer en objet dès maintenant ! Mais ma copine ne se trompe que rarement. Oui, elle a raison. Et c'est quand je la sens balader sa bouche sur ma blessure que je comprends. Et au lieu d'avoir l'air inquiet ou effrayé, je souris. Ce sourire caractéristique, celui d'un dangereux prédateur. C'est une vampire...Et vu son comportement, elle ne doit pas être difficile à convaincre. Tant mieux. Je vais rapidement établir un plan. 

Je tire mon épée et la pose sur mon avant-bras. Héhé, si un jour on m'aurait dis que je ferais ça, j'aurais explosé la cervelle de celui qui me l'a dis. Je lance un regard au dragon. 

Si tu m'interrompt, Pantéra n'aura qu'à sortir ses griffes pour te charcuter. Ne joue pas les héros. Et ne fais pas genre tu comprends pas. 

Mes yeux passent lentement de la bête à la gamine. La tête penché en évitant la vampire du regard. Qu'est-ce qu'elle fait là ? Je ne comprends pas. Est-elle venu se faire charcuter ? Non, elle était là avant que je vienne. Mais qu'est-ce qu'elle fiche là alors ? C'est le seul bémol de mon plan. Ils sont trois, et c'est un de trop. Pantéra se met rapidement sur la défensive, grognant après le dragon, juste derrière moi. Elle essaye sûrement de le faire reculer. Je n'ai pas peur pour elle, elle saura se défendre même contre un gibier de cette taille. Les mammouths étaient bien les plus grands de l'air glacière ? Et des gens de ma taille les ont exterminés ! Ce n'est pas un lézard volant qui va arrêter une traqueuse comme ma panthère. Bon, j'ai intérêt de m'occuper de la vampire avant que son compagnon et la gamine qui l'accompagne essayent de m'empêcher de lui faire du mal. 

Je m'approche lentement, rangeant finalement mon épée. Ce n'est pas le moment encore. Si je l'aurais gardé, quelqu'un aurait pu croire que j'allais m'en prendre à elle. Remarque, je n'ai pas besoin de mon arme. Je n'ai même pas besoin de mes chaînes. Mais j'ai la flemme de les enlever. Et si je dois traverser un corps avec mon bras, la chaîne fera bien plus de ravage. Une fois arrivé au niveau de la femme, je m'accroupis pour être à son niveau, tout sourire. Manipuler les gens, ce n'est pas mon truc. Moi je manipule plus leur os et leur organes. Mais les jeunes vampires sont tellement facile à contrôler. Un peu de sang quand ils ont soif et ils sont presque au service de n'importe quel crétin qui l'a comprit. Je veux voir si elle est l’exception qui confirme la règle. La vampire qui, dans toutes les histoires, se bat contre sa nature. Et si c'est cela...Je n'aurais plus qu'à lui trancher le bide. Dommage, une si belle femme. Et malgré mon tempérament et ma force démoniaque, j'arrive à attraper son menton avec délicatesse entre mes doigts doigts. Mon autre main est plongé dans ma poche. Je lui aurais bien caressé la joue avec le dos de celle-ci, mais je ne pense pas qu'elle va se laisser amadouer, ayant entendu mes menaces. 

Tu es une vampire alors. Tu sais que les gens de ta races sont faibles ? Tu serais capable de tuer la gamine si je te promettrais mon sang. T'inquiète pas, je ne te ferais pas faire ça...Dis-je en me redressant. Je n'aime pas utiliser des pantins pour tuer.  

Je finis ma phrase avec un grand sourire, les yeux rivés sur la vampire. Puis ils fondent sur la gamine. Je donne un coup de pied sur le sol pour la faire réagir. Est-elle froussarde ? Ou ne se laisse-t-elle pas impressionner par un démon aux cheveux bleus qui veut tuer un dragon sans ses armes et peut-être sans l'aide de son prédateur préféré ? Encore mieux, aurait-elle le culot de venir me gifler ou de me cracher au visage ? Pourquoi mieux ? Car cela m'énervera et j'aurais une bonne raison de répondre ses organes sur le sol et son sang sur mes vêtements. Je tire mon épée de son fourreau, encore une fois pour lui faire peur, pour voir sa réaction. Mon regard est fixé sur elle, oubliant tout ce qu'il y a autour. Même la vampire me mordant ne me ferait pas bouger. Quoique, je n'ai pas encore essayé. J'ai bien faillis. Mais au lieu d'agiter ma lame dans tout les sens pour faire de cette herbe de la salade à la sauce tomate, touche le bout de ma lame avec la paume avant de l'empoigner. 

Petite ! Je crache ce nom, ma main glissant sur ma lame en l'habillant de rouge. Que fais-tu ici ? Je n'ai toujours pas compris à quoi tu servais ici ? C'est vrai ! Pantéra et moi sommes les prédateurs, le dragon le gibier et la vampire ma cible préférée dans cette histoire, mais toi ? Qu'est-ce que tu fous là ?


Je finis par étaler ce qui se trouve sur mon épée sur la paume de ma main, à côté de la blessure que je me suis faite. Je range ensuite mon arme dans son fourreau. Qu'est-ce que je pourrais faire avec tout se sang ? Attendre que la dame vampire vienne ramper pour en avoir ? Je ne pense pas qu'elle se rabaissera à cela. Oh, j'ai une bien meilleure idée !

Ola...Ola j'aime ça ! Mais alors vraiment ! Si j'avais su que ça se terminerait comme ça, j'aurais fais mon petit topo plus rapidement. On dirais que la vampire a de la ressource, et pas n'importe laquelle. Je ne sais pas comment elle fait pour se transformer en dragon, peut-être même est-ce une ruse pour me faire fuir. Même si je ne l'espère pas. Pour elle et pour moi. Deux dragons ! Pas un, deux ! C'est magnifique. Les flammes se propagent aussi vite qu'un guépard en chasse. Sautant d'herbe en herbe, de fleurs en fleurs pour tout avaler afin de satisfaire son infinie faim. L'incendie se dirige même vers moi. Mais je n'en ai que faire. Il m'esquive moi et ma panthère, laissant une petite île de verdure seule survivante des flammes. Celles qui passent à côté de moi dégage une chaleur que m'énerve plus qu'un bébé en train de pleurer. Je passe cependant ma main dedans, la ressortant presque noire. La secouant, elle reprit sa couleur. Peau de pierre, tellement utile. Pantéra montre des signes d'impatience. Elle s'avance jusqu'au bord des flammes, elle grogne, elle montre griffes comme crocs. Je pose mon pied sur sa queue pour éviter qu'elle parte à l'attaque, mais elle n'arrête pas d'essayer d'avancer. Oh oui, je sais ce que tu ressens ma belle, deux proie légendaire juste sous nos yeux, il n'y a qu'à refermer la main pour ramener peaux comme os à un armurier pour se faire une petite tenue de printemps !

Mais ne perdons pas notre calme. Une proie est délicieuse quand elle à peur. Et même si ma prestation ne l'a pas trop convaincu, peut-être y arriverais-je d'un autre moyen. En la renversant sur le dos d'un revers du bras ou en jetant ma copine sur son dragon. D'ailleurs, c'est ce que je compte faire malgré le comportement têtu de Pantéra. Je la lâche, attrapant sa queue avec ma main cette fois avant qu'elle puisse bondir sur ce qui était avant une vampire avec un doux visage innocent que j'aurais bien aimé changé. Je tire d'un coup sec et enroule mon bras autour de son corps pour la stabiliser. J'approche mes lèvres de son oreille pour lui expliquer mes plans. Je lui raconte qu'elle s'occupera de l'animal de compagnie tandis que je bastonnerais la pauvre gueule de la dragonne. Mais son regard me laisse perplexe. Tout comme son grognement. Je la regarde, haussant un sourcil avant de lui demander d'un ton vexé si elle pensait que je n'y arriverais pas. Elle ne bronche pas, elle ne détourne pas le regard, preuve assurée de ce que je pense. Alors juste parce que la dragonne fait presque la taille d'une montagne, on devrait se laisser écraser ? Pas question ! J'ai souvent rêvé tuer des dragons, alors je ne vais pas laisser passer ma chance. 

Mais au lieu de pousser de rage ma panthère et de me jeter sur ma proie, je me redresse. Le sourire aux lèvres, je ris. D'abord discrètement, dans ma barbe. Avant que j'explose :

Hahahahahahaha ! Qu'est-ce que tu crois vampire ? Moi et Pantéra nous sommes les plus grands chasseur de ce stupide cailloux ! Et je ne vais pas laisser une gamine coincée et ses amis souiller ce titre ! Je vais vous écraser et me servir de votre chair pour me repaître, de vos peaux pour me laver et de vos os pour me faire des pièces d'or ! Tu aurais dû être patiente, je n'aurais eu qu'à tuer juste ton dragon ! 


Me voilà encore en train de rire, et pour de bonne raison ici encore. Cette fois, ce n'était pas des menaces en l'air. Même Pantéra l'avait comprit, se retournant, prête à l'attaque en regardant le dragon, une lueur terrifiante dans le regard. J'ai le même regard. Et tandis que je tire sur mes chaînes pour les faire coller à mes phalanges, je me lèche les lèvres. Je suis prêt à attaquer, et à me rassasier de leur sang ! Mais au lieu d'écarter les flammes grâce à mon contrôle de celles-ci, je frappe violemment le sol. Mon peau de pierre fait soulever un nuage de fumée, faisant reculer l'incendie de quelques centimètre. Prêt à courir un marathon, j'effectue une pression sur le sol avant de partir en courant. La motte de terre qui se soulève indiquerait presque la puissance de ma course, pas supérieur  à celle des autres. Ma résistance, elle, est bien plus élevé. Il faut bien pour pouvoir sauter dans le feu comme je viens de le faire. Mais si je ressors, ma peau sera affaiblis, c'est pour ça que je sépare la mer de feu progressivement. Je me rapproche d'elle. Les flammes se séparent, me laissant pleine vu sur la peau écailleuse de la dragonne. Mon bras droit recule, prenant de l'élan avant de partir dans un roulement d'épaule. Ce coup va m'aider à atteindre son corps. Je n'aurais plus qu'à percer sa lourde armure et y retirer ce que je veux. Mon coup va marcher !

Le choc me fait voler. Je m'accroche à mon assaillant tandis que je roule dans l'herbe. Son corps n'est pas humain, je le sens. J'enfonce mes ongles dans son corps, mais je sens quelque chose de résistant au-dessus de sa peau. Et lorsque je m'arrête, assis sur mon adversaire, mon poing prêt à heurter, je remarque avec tout la surprise possible qui m'a sauté dessus. Pantéra ?! Pourquoi ? Je n'arrête cependant pas mon poing qui heurte violemment...Le sol. Juste à côté de sa gueule. Je la regarde, les sourcils froncés. J'allais l'avoir ! Je n'aurais eu qu'à fouiller dans son corps son petit coeur de dragon et lui arracher ! Pourquoi a-t-elle fait ça ? Comme seule réponse, elle tourne la gueule sur le côté. Je suis son regard et au loin, je vois bien plus que la bande de crétins qui ont voulu m'empêcher de faire du mal à leur groupe insignifiant ! Deux autres personnes se tiennent derrière eux. L'un à côté de l'autre. De loin je ne les distingue pas, mais Pantéra les craint. Je la regarde à nouveau, un léger goût de dégoût sur mon visage quand je me relève. Peur ? De qui ? Moi je n'ai pas peur d'eux ! Ils peuvent être les dieux de cette terre, j'en ai rien à faire ! J'écraserais leur visage sous mes semelles ! 

Je n'aurais jamais su dire aussi bien. A force de m'avancer vers mon ancien emplacement, je découvre lentement des chevelures blondes, les mêmes visage, la même carrures, gabarit, des jumeaux quoi. Mais ils ne sont...Comment dire ? Ils sont étrange. Les marques sur leur peau, tout ça. Ils ne sont pas comme nous. Ce ne sont pas des démons, ce ne sont pas des vampires et j'en passe et des meilleurs. Mais ça ne m'impressionne pas ! 

Vous voyez pas que vous m'emm*rdez ?! Vous voyez pas que je suis en train de chasser ?! Foutez le camp avant que je m'énerve ! 

Pour me rassurer, à moitié, je pose ma main sur la poignée de mon épée. Qu'importe qui ils sont, ils ne survivront pas s'ils essayent quoique ce soit ! Je n'ai pas peur, mais si je me rends compte du sentiment qu’éprouvais Pantéra avant de me bondir dessus. Ce malaise, ce pressentiment qui dit : fuit.